Je suis vice-président de la Communauté urbaine de Lyon,
et conseiller du 6e arrondissement depuis deux ans et demi. Je suis
aussi chef d’entreprise et c’est en tant que tel que j’ai
décidé de travailler encore plus pour ce quartier en
me présentant aux élections dans le 6e canton de Lyon.
Je trouve que cet arrondissement présente de nombreux atouts
qui se caractérisent par leur excellence :
- le haut niveau de l’enseignement avec le lycée du
Parc, un des plus prestigieux établissements nationaux (j’ai
d’ailleurs choisi d’en être administrateur) ;
- la prise en compte de l’avenir avec la Cité Internationale
et la réalisation d’un palais des congrès exceptionnel
qui a peu d’équivalent en Europe. Par mes fonctions
au Grand Lyon, je suis très impliqué dans sa construction,
et je participe au comité de pilotage ;
- l’ouverture internationale avec la quasi totalité
des consulats à Lyon, et la présence d’Interpol
;
- enfin la qualité de la vie, en particulier grâce
au parc de la Tête d’or et aux nombreuses adresses gastronomiques,
parmi les meilleurs de l’agglomération.
On ne peut qu’être fier de vivre dans un tel environnement.
C’est une impérieuse nécessité de l’embellir,
et de le développer, tout en le préservant durablement.
D’ors et déjà, je participe à la modernisation
du parc de la Tête d’or avec la plaine africaine. Je
participe aussi à la transformation des berges du Rhône
en un lieu de vie et de promenade. Enfin, en tant que président
de la commission de délégation de services publics,
j’œuvre directement à la réalisation de
deux grands parkings souterrains dont notre canton a bien besoin.
Je suis candidat aux élections cantonales parce que le Conseil
général est compétent dans des domaines aussi
fondamentaux que :
- la solidarité (enfance, personnes âgées,
handicapées, insertion) ;
- le cadre de vie (sécurité incendie, culture, sport,
logement et environnement) ;
- le développement, l’économie, le tourisme
et les transports ;
- l’éducation avec les collèges.
À titre personnel, si je suis élu, je souhaite que
le département s’implique davantage dans 3 domaines
:
- celui des personnes âgées : tout faire pour le maintien
à domicile et dans leur quartier à proximité
de leur famille, la canicule de l’été dernier
a montré l’impératif d’une telle
politique ;
- celui de l’insertion, une priorité du fait de la
reprise du chômage : mon expérience de chef d ‘entreprise
(lieu où se crée vraiment l’emploi durable ),
sera utile dans ce domaine ;
- celui de la jeunesse pour laquelle il faut, entre autres, aider
le milieu associatif qui peut concourir à l’épanouissement
sportif éducatif et moral.
Par ailleurs, les recouvrements entre le département et
la Communauté urbaine de Lyon sont très importantes
: 75 % des habitants et 90% de l’économie.
Aussi voudrais-je mieux coordonner les diverses compétences
pour une efficacité optimale des dépenses et des actions
pour le bien commun et l’intérêt général,
sans esprit partisan. Or, c’est bien ma volonté dans
mon action politique, comme le prouvent les prises de position du
GRAD, Groupement rhônalpin pour la démocratie, depuis
sa création il y a trois ans.
En tant que conseiller général, je mettrai toute
mon énergie de chef d’entreprise à diminuer
les dépenses publiques du département et, ainsi, à
freiner la progression de la fiscalité. Au Grand Lyon, mon
expérience de chef d’entreprise a permis une diminution
de près de 10% du prix de l’eau pour les lyonnais.
De même, en deux ans, les prix chantier de voirie ont baissé
en moyenne de 30%.
Enfin, dans ce 6e canton, M. Dominique Perben a déjà
annoncé sa candidature le 11 septembre 2003 (je ne sais s’il
a bien choisi cette date anniversaire). Ceci a renforcé ma
décision de me porter candidat pour montrer aux habitants
du 6e canton qu’il existe réellement une autre manière
de faire de la politique.
Tout ou presque nous sépare :
- Il a choisi de vivre dès l’âge de 25 ans en
dehors de Lyon, principalement à Paris / Depuis 25 ans j’ai
choisi de vivre dans la région lyonnaise. Je peux même
dire que si j’ai quitté le Crédit lyonnais,
c’est en particulier parce que la poursuite de ma carrière
passait par Paris ;
- Il a choisi de faire carrière dans la fonction publique,
comme sous-préfet ou dans les cabinets ministériels,
puis de devenir un professionnel de la politique et un ministre
/ J’ai choisi les responsabilités dans le monde concurrentiel.
Je suis fier d’avoir obtenu pour Mecatiss (PMI dont j’ai
été responsable) des marchés importants en
Chine, aux États-Unis, en Corée, à Taiwan,
en Bulgarie, en Ukraine… J’ai toujours préféré
le terrain aux antichambres du pouvoir ;
- Il est l’un des chefs de file d’un parti très
centralisateur, l’UMP, où tout se décide à
Paris. Il est même très probable que sa venue à
Lyon résulte d’un arbitrage d’en haut / J’ai
toujours pensé qu’il y avait suffisamment de compétence
et d’intelligence à Lyon pour que la plupart des décisions
puissent être prises localement. Je ne suis pas un adepte
du TGV Lyon-Paris et je n’ai pas de carrière nationale
à faire ;
- Il s’est enfermé dans la notion de droite pure et
dure / Je pense que les concepts marxistes de lutte des classes,
à l’origine du clivage droite/gauche dans notre pays,
sont complètement périmés ;
- Il est membre éminent d’un gouvernement qui accumule
les faux pas et qui conduit notre pays dans une impasse, à
la fois budgétaire, sociale et européenne / Pour le
GRAD, la politique locale doit être assumée sans esprit
partisan, avec bon sens et pour l’intérêt commun
en faisant passer en arrière plan la carrière personnelle.
Et surtout le mandat local est avant tout une activité permanente.
C’est pourquoi j’ai souhaité, et le GRAD avec
moi, mener ce combat, même s’il s’agit, en quelque
sorte, de celui de David contre Goliath.
Réponses aux questions posées à l’issue
du discours.
Êtes-vous le candidat de la gauche ?
Je suis le candidat du GRAD. Le GRAD se situe hors des clivages
habituels droite/gauche. Notre mouvement est un rassemblement d’hommes
et femmes de tous horizons, excepté les extrêmes, regroupant
des socialistes, des UMP, des UDF et même des radicaux . Ma
candidature se veut une candidature de rapprochement avec tous les
hommes et les femmes qui se reconnaissent dans nos valeurs. Je suis
persuadé que de nombreuses personnes de tout bord viendront
nous rejoindre.
Mais je tient à préciser qu’en tant que membre
de l’exécutif du Grand Lyon, je défendrai le
mandat en cours de réalisation de M. Gérard Collomb,
Maire de Lyon et président de l’agglomération,
car il apparaît conforme à nos engagements et me semble
être le meilleur pour le développement et le rayonnement
de l’agglomération.
GRAD sera-t-il présent dans d’autre élections
cantonales ?
Le GRAD envisage d’être présent dans plusieurs
cantons, en particulier dans l’Isère et la Loire. De
plus, je peux vous informer que nous travaillons avec Participation
citoyenne et Énergie démocrate afin d’établir
une plate forme commune nous permettant de présenter aux
prochaines élections régionales.
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